Le classement des séries... places 21 à 25

6 Septembre 2011 , Rédigé par Robin Publié dans #Classement des séries 2011

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Le classement des séries, c'est parti ! Découvrez aujourd'hui les places 21 à 25.

Places 50 à 46 à lire ici.

Places 41 à 45 à lire ici.

Places 36 à 40 à lire ici.

Places 31 à 35 à lire ici.

Places 26 à 30 à lire ici.

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Place 25 - Dexter, saison 5

Statut : En cours de production

La Chronique 
La saison de la maturité. La saison précédente avait laissée pantois les nombreux fans de la série et forcément, Dexter ne pouvait pas ne pas se remettre de ses émotions et ce… dans les bras d'une nouvelle femme, Lumen. Cette nouvelle saison devait réinventer le personnage, trouver de nouvelles intrigues pour relancer l'intérêt. C'est là que Dexter va vouloir assouvir sa vengeance dans le meurtre, bâtir une relation étonnante et différente de ce qu'il avait connu auparavant. C'est une femme qui va le comprendre comment il est et surtout, l'aimer au grand jour alors que sa noirceur fait rage au fond de lui. La saison va permettre à Dexter se changer un peu de visage, de s'épanouir un peu plus et notamment à s'occuper de son fils Harrison qu'il ne veut pas voir devenir comme lui (la saison va rester assez calme la dessus d'ailleurs, mais je pense que la prochaine sera la bonne). Mais Dexter va décrocher une âme, un sourire, un supplément d'émotion qu'il n'avait pas. C'est alors là qu'il va devenir encore plus dangereux, étant maintenant un homme qui peut être aimer pour ce qu'il est réellement (alors que depuis le début la série fait presque tout pour nous soutenir le contraire). Cette saison, très décriée est pour moi assurément l'une des meilleurs. Apportant à la fois une forme de renaissance à l'intrigue générale (oubliant le schéma une saison, un tueur) et au personnage principal, Dexter renaît sans être morte.

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Place 24 - Raising Hope, saison 1

Statut : En cours de production

Les Chroniques 
Nouveau rejeton de la saison, FOX se remet en scelle pour nous proposer de la sitcom et quelle bonne idée ! Raising Hope est comédie aguicheuse qui au détours de ses personnages livre des situations plus rocambolesques les unes que les autres. Se distinguant par son originalité en voulant nous faire rire avec la réalité d'élever un enfant dans une famille normale et donc imparfaite, Raising Hope se révèle être un vrai bonheur. Les épisodes enchaînent les intrigues plus sérieuses et les moments créés pour réellement faire rire (des situations les plus folles aux situations les plus intelligentes comme l'apprentissage de ce qu'il faut faire et ne pas faire quand on élève un enfant, raison de sécurité). C'est à la fois un réel plaisir qui donnerait envie d'avoir nous aussi la famille Chance rien que pour délirer avec eux. Car même si l'on est face à une famille pauvre, ils ne veulent pas qu'on les réduisent à ça. Parfois même Raising Hope se permet d'être émouvante et arrive à nous tirer quelques points d'eau dans les yeux. C'est ordonné et pétillant. La lueur d'espoir qu'apporte la série est presque aussi réjouissant que la lumière blanche qu'il est sensé y avoir après la mort. Les promesses faites au début sont tenues, jonglant donc entre cet humour différent et léger, prenant des situations familiales à la dérision (notamment avec Maw Maw qui à chacune de ses apparitions trouvera le moyen de nous faire encore plus rire que dans l'épisode précédent). Raising Hope est LA comédie de l'année à savourer sans modération.

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Je fais parti de ces gens qui n’ont pas du tout accroché à cette série. Elle me met mal à l’aise. Et elle ne fait pas rire. A ma décharge, Earl, l’autre série du créateur de Raising Hope, est ma bête noire. J’ai toujours trouvé cette série dérangeante, crasseuse, franchement pitoyable par moment et Jason Lee m’hérisse les poils (et pas les bons). Je ne serais pas aussi violent avec Raising Hope qui est plutôt bien écrite et sait faire rire. Elle a un côté plus attachant, plus pittoresque et moins rebutant que Earl. Pour autant, on reste dans cet univers fakement pauvre qui vire ici à la plus abracadabrantesque cour des miracles. On regrette ainsi que les personnages, notamment la grand-mère, soient conditionnées par des traits de personnalités trop restreints dans une parodie taillée à la serpe et souffrant ainsi très vite de redondance.

François

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Place 23 - Chuck, saison 4

Statut : En cours de production

La Chronique 
Chuck c'est un peu le fantasme de tout sériphile. Malgré des audiences en berne elle est sans cesse sauvée in extremis et se voit même donner la possibilité d'avoir une vraie fin. Non franchement, qui n'en a jamais rêvé? Quel fan de Pushing Daisies, Firefly et autres Moonlight pourrait ne pas envier le parcours de Chuck? Il faut le dire, la série a vraiment une fanbase sacrément chanceuse, si ce n'est la plus chanceuse qui soit. Ou alors Schwartz et Fedak sont secrètement des agents Talibans qui tiennent les patrons de NBC à leur merci à coups de sandwichs Subway truffés d'explosifs. Je ne vois pas d'autre explication.

Chuck c'est aussi une série résolument fun, un spy-show dont la mission première est d'amuser ses téléspectateurs. Une mission largement remplie dans cette saison 4. Légèreté et absurdité sont les mots d'ordre de chaque épisode, prouvant toujours comme la série sait ne pas se prendre trop au sérieux. Ils sont aussi l'occasion d'un beau défilé de guest-stars allant d'une Nicole Richie, qui s'est un poil remplumée depuis son dernier passage, à un John Laroquette, qui aura réussi l'exploit de mettre la General Beckman dans tous ses états, tous permettant d'amusantes références pop-culture.

Les deux guest-stars principales de cette saison restent néanmoins les géniaux Linda Hamilton et Timothy Dalton, la première en tant que mère de Chuck et le second en Alexei Volkoff, grand méchant de la saison. Autrement dit, Chuck s'est donc retrouvé avec Sarah Connor pour mère et James Bond comme adversaire. On fait difficilement plus classe. Les choix de casting se sont en tout cas, sans surprise, avérés excellent pour porter l'intrigue Volkoff. Plus particulièrement Dalton dont personnellement je n'attendais rien. Il a finalement fait un arc-vilain absolument dément, à la fois hilarant et terrifiant. On ne peut en revanche pas en dire autant de Lauren Cohan, venue incarner sa fille. L'arrivée de son personnage a au moins permis de redynamiser l'intrigue en fin de parcours. Et puis il faut reconnaître que c'était un bon atout charme. Reste qu'incontestablement, dans ce domaine, elle est battue à plates coutures par la superbe Yvonne Strahovski, dont la plastique justifie à elle seul qu'on sache épeler parfaitement son nom du premier coup.

D'ailleurs, le plus gros veinard dans l'affaire en fait, c'est surtout Zachary Levi qui en plus de pouvoir côtoyer la charmante Vovonne se paye aussi le luxe de pouvoir jouer avec elle le couple parfait. Et je ne dis pas ça à la légère. Chuck et Sarah sont réellement devenus le couple parfait avec cette saison 4 qui poursuit admirablement le travail de fin d'année dernière pour rendre leur romance sympathique. En résulte un duo digne des mythiques Jonathan et Jennifer (en mieux conservés, bien sûr), dont on se plait alors à suivre les chamailleries, les fiançailles et pour finir le mariage. Des étapes d'une relation amoureuse des plus cul-cul et revisités mais qui passent toutes extrêmement bien tant la série parvient à nous transformer en pathétique bande de shippers qui s'époumoneraient de gloussements dignes des midinettes fans de Twilight devant les tribulations du couple.

Forcément, en comparaison, la dynamique du tandem Casey/Morgan peut paraître un peu fade par moments, mais n'en demeure pas moins efficace. Là encore Chuck a suivi la voie ouverte en fin de saison 3 en développant pour eux une vraie bromance qui a on ne peut mieux aidé Morgan à s'intégrer à l'équipe, sans voler la vedette à personne. Du moins jusqu'au cliffhanger final qui peut laisser dubitatif mais qui a le mérite d'être audacieux. Pour Casey le but était bien évidemment de l'humaniser, avec également toute l'intrigue autour de sa fille et son ex-femme. Gravitant autour de cette fine équipe, on retrouve les éternels siphonnés du Buy More et les névrosés Ellie et Awesome. Les premiers sont toujours aussi dispensables mais les scénaristes semblent l'avoir compris et nous épargnent trop de délires de leur part. Pour le couple Woodcomb en revanche, la persévérance a payé et on a enfin fini par leur trouver une vraie place dans le récit en les rendant utiles dans le développement de l'arc Volkoff.

Chuck confirme donc avec sa saison 4 qu'elle demeure une valeur sûre parmi les meilleurs divertissements de la télévision américaine. Toujours aussi drôle, humble et décalée, elle parvient à livrer un récit captivant et attachant. Son gros mérite cette saison reste surtout d'avoir réussi à donner un vrai rôle à chaque membre du casting et plus spécialement du clan Bartowski entre résolutions de mystères de famille et intrigues plus relationnelles. De cette façon, la série s’est vraiment donné les moyens pour acquérir une dimension véritablement plus familiale.

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Place 22 - The Event, saison 1

Statut : Annulée

La Chronique 
Certains argueront que The Event est une énième d'action qui n'a rien inventé. Franchement ? Ils auront raison. Les quelques codes que The Event n'a pas emprunté pas à 24 sont tous droits sortis des blockbusters conspirationnistes qui ont fait la gloire du cinéma d'action Hollywoodien dans les années 90. Et j'ai envie de vous dire: et alors ? La série d'action fait partie de cette poignée de genres qui, selon ma définition en tout cas, sont plus ou moins sclérosés. Autrement dit: elles ne laissent que peu de place à la créativité. Et les seules vraies séries d'actions novatrices de ces dernières années, je pense évidemment surtout à 24, ont finalement plus opéré leur changement sur la forme que sur le fond.

On ne regarde pas une série comme The Event comme on regarde Mad Men. Le but d'une série pop-corn est très simple: se divertir, prendre son pied devant la série. Et The Event respecte à la lettre le cahier des charges de la petite série jubilatoire: conspiration internationale, rebondissements à la pelle, retournements de situation à outrance, scènes d'action survoltées, cliffanghers affolants, rythme survitanimé... La série parvient à faire habilement monter la mayonnaise au fil de la saison, surtout lors de l'hallucinante deuxième partie de saison qui n'en finit plus de nous clouer devant l'écran. Et si vous regardez un peu les séries du genre de ces dernières années, vous vous apercevrez que rares sont celles qui tiennent leurs promesses et que dans la majorité des cas, le soufflé retombe aussi vite qu'il est monté. Donc franchement, même si The Event est remplie d'imperfections, pourquoi bouder notre plaisir ?

The Event pourrait se résumer comme une saison de bonne facture de 24. Amis fans de Jack Bauer qui n'avaient toujours pas fait le deuil, The Event est finalement la solution miracle. Un peu comme les patchs pour ceux qui arrêtent de fumer. Évidemment, cela n'a rien à voir avec une bonne cigarette. Mais cela vous procure la dose nécessaire de nicotine pour petit à petit parvenir à vous sevrer. Cessez-donc de vous faire du mal avec vos vieux coffrets DVD de 24.

François

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Place 21 - United States Of Tara, saison 3


Statut : Annulée

La Chronique 
Annulée dans une indifférence presque générale qui caractérise plutôt bien son parcours, United States of Tara a signé une saison 3 de grande qualité après les errances de la seconde saison.

Après avoir abandonné l'artifice du déguisement des alter de Tara, la saison 2 avait soufflé le chaud et le froid, notamment avec tout le délire autour de Princess Valhalla Hawkwind. Heureusement pour cette troisième saison, les scénaristes effectuent un vrai retour aux sources. On abandonne la recherche des origines du traumatisme de Tara pour se focaliser sur les voies de sa guérison et ses conséquences sur sa famille.

Malgré une annulation en cours de diffusion, il y a comme un sentiment de fin du voyage pour la famille Gregson. Toujours portée par l'incroyable-formidable-parfaite-épatante-génial (rayez la mention inutile, difficile n'est-ce pas ?) Toni Collette, les scénaristes ont travaillé à fond sur les personnages cette année. Et quel plaisir ! On retrouve ainsi une famille ordinaire plongée dans une situation extraordinaire.

Marshall s'épanouit dans son art et malgré ses déboires sentimentaux, Kate trouve sa place, ou presque, dans la société, quant à Max, la pression autour de son épouse s'accentue et il ne manque pas grand-chose pour assister à son explosion. Enfin, Tara se prend en main, et décide de déclarer l'indépendance de ses Etats-Unis, rien que ça ! On notera par ailleurs, l’arrivée d’un nouvel alter en la personne de Craine. Une fois de plus, c’est réussi, et Collette est à couper le souffle.

Du côté de Charmaine et Neil, avec la naissance de Wheels, le couple se forme pas à pas et les plus romantiques y trouveront leur compte. Avec deux guest de qualité, bien que sous-exploités, Frances Conroy et Eddie Izzard participent avec talent au dernier chapitre des aventures de Tara. La fin de Tara est à l’image de la série : simple et honnête. La série n’était pas indispensable, mais sa qualité nous manquera.

Florian - Twitter

Rendez-vous mercredi 8h pour les places 17 à 20.

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